Elles s’expriment selon trois types :
- Agressivité,
- Agitation,
- Blocage
Comment réussir à les apprivoiser ?
Lundi, nous avons examiné les réactions d’agressivité. Aujourd’hui, nous examinons les réactions d’agitation.
Elles s’expriment selon trois types :
Lundi, nous avons examiné les réactions d’agressivité. Aujourd’hui, nous examinons les réactions d’agitation.
Nous bénéficions tous de réactions émotionnelles qui ont pour mission de nous sauver la vie. Et qui le font à chaque instant. En cette période de danger élevé, nous sommes sous le choc.
Ces réactions émotionnelles instinctives s’imposent à nous. Nous en subissons les inconvénients alors qu’elles ont aussi de gros effets bénéfiques.
Elles s’expriment selon trois types :
Comment réussir à les apprivoiser ?
Aujourd’hui, nous examinons les réactions d’agressivité.
(Temps de lecture : 6’)
Pourquoi en premier ?
Ce sont, à la fois les plus désagréables, les plus simples à détecter et les plus simples à utiliser à notre profit.
La déstabilisation et les dangers actuels (confinement, risque sanitaire, risques économiques et financiers, attentats…) génèrent automatiquement des réactions émotionnelles parfois fortes, dont nous ne sommes pas forcément fiers. Nous nous énervons ou nous bloquons, nous ne savons pas quoi répondre, ou avons envie de fuir. Tout va bien, c’est normal : ces réactions sont instinctives et automatiques.
Ces réactions sont plus fortes que nous. Or nous avons un choix à faire : soit nous acceptons que ces réactions nous pourrissent la vie, soit nous apprenons à les gérer et dans ce cas là elles peuvent devenir très utiles.
Dans leur aspect négatif, ces réactions émotionnelles prennent 3 formes : Agressivité, Agitation, Blocage.
Concrètement :
En reconnaissez-vous, autour de vous ?
Ces réactions sont saines, vitales et nous sauvent la vie en permanence.
Elles existent pour nous permettre de réagir rapidement face au danger : nous battre, courir, ou faire le mort.
Si elles sont là pour nous sauver, en quoi sont-elles gênantes ?
Le problème ce n’est pas la réaction en tant que telle. Le côté pénible, chez nous ou chez l’autre, c’est quand la réaction est trop forte ou inadaptée par rapport à la situation.
Quand nous devenons agressifs alors qu’il faudrait argumenter, quand nous argumentons alors qu’il faudrait nous taire, quand nous nous taisons alors qu’il faudrait argumenter ou nous défendre. Ou quand l’une de ces réactions devient trop importante par rapport à la situation.
Quand quelqu’un s’énerve, croyez-vous qu’il/elle le choisisse ? C’est plus fort que lui ou elle. Et ses mots dépassent souvent sa pensée.
Quand quelqu’un se met à parler, à argumenter. Croyez-vous qu’il le fasse volontairement ?
Quand quelqu’un se tait, se bloque, se tétanise. Croyez-vous qu’il n’ait rien à dire ?
Les personnes qui ont tendance à s’énerver ont des capacités à obtenir des résultats supérieures aux autres.
Les personnes qui ont tendance à s’agiter ont des capacités relationnelles et uen grande créativité lorsqu’il s’agit de trouver des solutions nouvelles.
Les personnes qui ont tendance à se bloquer, à se décourager ont une capacité forte à s’occuper des autres, à s’adapter et à avoir envie d’être utiles.
Il y a un besoin qui n’est pas satisfait. Plus le manque est important, plus la réaction est forte.
C’est pour cela qu’il est possible de les apprivoiser à notre profit plutôt que les subir.
Je vous propose de comprendre ensemble à partir de lundi chacune de ces trois réactions et les meilleurs moyens de les « apprivoiser ».
La suite dans notre prochain épisode !
J’ai retrouvé cette vidéo d’il y a quelques années, que je trouve tout aussi stimulante que provocante. Philippe Gabilliet, professeur à l’ESCP, nous y propose une vision inhabituelle de la chance : loin d’être de l’ordre du hasard, la chance serait une compétence qui peut se travailler.
En effet, Gabilliet affirme que la chance est avant tout « la capacité à créer autour de nous un environnement favorable ». Elle dépend de notre facilité à déclencher les opportunités, c’est-à-dire à rencontrer les bonnes personnes au bon moment et être à l’écoute des bonnes demandes.
Mais comment donc travailler notre chance ? Gabilliet répond par 4 conseils :
Cette vidéo, concise et riche, reflète à mes yeux une perspective très intéressante, aussi bien pour notre vie professionnelle que pour notre vie privée. Elle nous rappelle que nous sommes créateurs de notre vie et que ce qui nous arrive dépend aussi de notre façon de percevoir la réalité. Si bien nous pouvons traverser des épisodes difficiles, notre façon de les appréhender et de les utiliser pour avancer est essentiel pour les transformer en éléments positifs. Qu’en pensez-vous ?
En tant que manager, il nous arrive fréquemment de d’avoir à demander plus de résultats aux membres de nos équipes. Plus la pression est forte, plus ces conversations pourtant nécessaires peuvent se révéler difficiles. Comment faire pour faire passer nos messages sans générer de stress ?
Le principe est simple, et son application ne requiert qu’un peu d’entraînement : pour obtenir une amélioration des performances de nos collaborateurs sans augmenter leur niveau de stress, il est important de prendre en compte, dans nos échanges, le mode de fonctionnement psychologique de la personne à laquelle nous nous adressons. Voici quelques conseils pour adapter votre style de management en fonction des profils que vous rencontrez.
Première question à vous poser : comment réagit ce collaborateur face à un problème et sous pression ?
Trois réponses possibles :
Comment le ou la gérer ? Les personnes qui manifestent des réactions de type « Lutte » n’ont pas besoin – et détestent – qu’on leur dise ce qu’ils ont à faire. Il vous suffit de leur expliquer la situation : présentez-leur les données du problème, en insistant sur le challenge que cela représente. Les profils « Lutte » adorent les défis et n’ont aucun problème à assumer des responsabilités. Demandez-leur quels sont les objectifs sur lesquels ils peuvent s’engager, ils vous les diront et s’engageront.
Les personnes qui manifestent, des réactions de type « Repli » ont besoin d’être soutenues, encouragées et stimulées. Lorsqu’elles ne se sentent pas reconnues dans leurs efforts, elles se bloquent encore plus. En tant que manager, votre objectif consistera à les piloter avec précaution, si vous voulez profiter, pleinement, de leur capacité de travail et d’engagement. Si face à leur instinct de rentrer dans leur coquille vous êtes tenté, au contraire, de les secouer, vous obtiendrez l’effet inverse : stress et blocage. Laissez-leur un temps de réflexion et revenez vers eux avec une attitude de dialogue. Cherchez, avec eux, comment leur permettre de réaliser, au mieux, la mission que vous souhaitez leur confier, vous pourrez compter sur leur engagement et leur volonté d’être utiles.
Les personnes ayant des réactions de type « Fuite » ont besoin d´avoir des points de repère ; cherchez à leur fixer des étapes intermédiaires, à suivre régulièrement leur progression. Soutenez-les et soyez vigilant, sans toutefois mettre une pression trop forte. Vous saurez si celle-ci devient excessive lorsqu’elles commenceront à se justifier et à prouver que, de toute façon, leurs objectifs n’étaient pas accessibles…Trop de pression génère chez eux de l’éparpillement et une baisse d’efficacité, alors qu’un niveau de pression vécu, par elles, comme raisonnable, réveillera leur créativité et leur capacité à trouver des solutions.
Pour en savoir plus, je vous invite à me contacter ou à nous rejoindre lors des sessions d´entraînement que j’organise fréquemment.
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